Busan, la deuxième ville de Corée : dynamique et attachante

4
(4)

Deuxième ville de Corée du Sud par sa taille (3,6 millions d’habitants) et son activité économique (5ème plus grand port de conteneurs au monde), Busan (釜山 : la montagne-chaudron) est riche de mille atouts : une population moins dense avec moins de trafic et de pollution, un coût de la vie inférieur à celui la capitale, une météo idéale été comme hiver, de grandes plages de sable, de belles montagnes sur lesquelles randonner, des sources chaudes, plusieurs universités, d’alléchants quartiers commerçants, une vie nocturne animée et des gens charmants. Nombreux sont les inconditionnels de Séoul, mais Busan est une destination formidable, à tout moment de l’année.

Busan et son port
Busan et son port ©Iwy

La Mecque du cinéma asiatique

Dans l’esprit de beaucoup, Busan, c’est avant tout la Mecque du cinéma asiatique : à partir des années 90, cette ville côtière du sud-est coréen a en effet pris des airs de Cannes, en investissant le quartier de Haeundae en bord de mer pour y établir le Festival international du film de Busan (BIFF). Le Busan Cinema Center, inauguré en 2013, est en devenu l’emblème architectural. Mais rien d’élitiste dans ce projet iconique destiné à faire rayonner la culture coréenne : en s’adressant aux cinéphiles passionnés de toutes origines et en donnant une place aux œuvres avant-gardistes, le BIFF est devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable du paysage cinématographique asiatique.

Des quartiers préservés

À l’instar de Milan, Osaka ou Melbourne, Busan n’a pas à rougir du titre de « deuxième ville ». Ayant moins souffert des ravages de la guerre, elle n’a pas connu la frénésie de reconstruction qui a animé sa grande sœur. Certes, son front de mer a vu les gratte-ciels envahir le paysage, mais il existe encore des quartiers préservés, comme Gamcheon. Perché sur les collines, le village était un havre de paix pour ceux qui cherchaient un refuge loin des zones de combat. Soixante ans après, abstraction faite des hordes de touristes et d’une reconstruction un peu factice, cet ensemble de constructions colorées offre toujours une image de ce que pouvait être la Corée dans les années cinquante. De nos jours, les artistes se sont installés dans les petites maisons, transformées pour beaucoup en ateliers.

Le Busan Way of Life

Busan, c’est avant tout une question de « way of life », le mélange réussi d’un mode de vie sain le jour, entre mer et montagne, et d’une vie culturelle animée le soir. Tout ça sonne très bobo, j’en conviens, mais si dans les dernières décennies, on cherchait avant tout à s’installer à Séoul, de nombreux Coréens font désormais le chemin inverse. Un mouvement qui ne passe pas inaperçu, au point, pour certains, de commencer à parler de « dé-séoulisation ». Simple tendance ou vrai changement ? Seul l’avenir nous le dira.

Que faire à Busan ?

  • Profiter de ses nombreuses plages : Haeundae, Gwangalli, Songjeong, Dadaepo
  • Visiter des temples parmi les plus beaux de Corée du Sud : Beomeosa, Haedong Yonggungsa, Samgwangsa
  • Arpenter les marchés de Jagalchi et Gukje
  • Profiter de la vie nocturne dans les quartiers de Seomyeon et Haeundae
  • Se promener ou randonner : parcs Igidae, Yongdusan et Taejongdae, cimetière du mémorial des Nations Unies,
  • Se perdre dans les ruelles du village culturel de Gamcheon

Avez-vous trouvé cet article utile ?

Cliquez sur une étoile pour l'évaluer 🙂

Moyenne des notes 4 / 5. Nombre d'évaluations : 4

Aucune évaluation pour le moment. Soyez le premier à noter cet article !

Nous sommes désolées que cet article ne vous ait pas été utile.

Aidez-nous à l'améliorer !

Dites-nous comment nous pouvons améliorer cet article.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *