DRAMAS CORÉENS : BILAN DE L’ANNÉE 2017

Du côté des dramas coréens, je peux dire sans trop me tromper que 2017 aura été une année en dents de scie. L’excellent a côtoyé le médiocre. Ces derniers mois ont été particulièrement décevants. Si vous avez suivi mes bilans trimestriels, vous n’êtes pas sans savoir que mon appétit pour les séries coréennes s’est amenuisé au fil des saisons. D’ailleurs il suffit de me lire ici, ici, ou encore pour comprendre que je suis devenue de plus en plus critique. Est-ce moi qui change ? C’est possible, mais j’en doute. S’il y a bien une chose dont je suis certaine en revanche, c’est que marketing commercial et création fictionnelle ne feront jamais fait bon ménage. Et que la course aux parts de marché finira par tuer la poule aux œufs d’or. Il suffit de voir ce qui se passe avec Hwayugi pour s’en convaincre… On peut aussi se dire que cette crise de maturité est nécessaire pour mieux faire renaître le genre.  Là encore, c’est possible. En attendant, ce qui me pendait au nez a fini par arriver : j’ai arrêté de visionner des dramas. Comme on arrête la cigarette, du jour au lendemain. Et ça va faire un mois et demi que je suis en mode sevrage. Est-ce douloureux ? Beaucoup moins que prévu finalement. D’autant que je n’ai pas dit adieu aux k-dramas de manière définitive, mais je ne les regarderai plus de manière compulsive. Alors évidemment, cela veut dire : plus d’états d’âme sur mon blog à propos des dramas, plus de bilans. De toute façon, ils n’enthousiasmaient pas les foules ^^. La rubrique « tourisme » s’en trouvera sûrement améliorée, vu que j’aurais plus de temps pour m’y consacrer ;-). Mais avant de dire adieu à mes feuilletons quotidiens, un dernier passage en revue de l’année 2017 (attention, spoilers).

Les dramas qui m’ont fait vibrer

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Forest of secrets

Un sans-faute absolu, excellent de bout en bout. 20 sur 10 (c’est possible, ça ?). Une plongée au cœur des ténèbres de l’âme humaine. La fin justifie-t-elle TOUS les moyens ? Jusqu’où peut-on aller pour réaliser son rêve d’une société idéale ?

Circle : two worlds connected

J’adore la science-fiction. Et j’ai trouvé Circle absolument génial. Le scénario est inventif, le suspense haletant, les acteurs excellents. Une série qui aura réussi l’exploit de rentrer dans mon top 3 des meilleurs dramas de tous les temps, après Healer et Forest of secrets.

Live up to your name, Dr Heo (aka Deserving of the name)

Quelle romance… Entre une cardiologue du présent et un acupuncteur du passé, ce n’est peut-être pas l’amour au premier regard mais quand les masques tombent, c’est une évidence : ces deux-là sont faits l’un pour l’autre, et même l’espace-temps ne pourra rien y changer ^^.

Tunnel

Le petit-frère de Signal. Avec peut-être un peu moins de suspense mais des personnages terriblement attachants, comme déboussolés, perdus entre le passé et le présent. Une série policière qui mêle habilement voyage dans le temps et psychologie criminelle.

Les dramas avec lesquels j’ai passé un très bon moment

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Strong woman Do Bong Soon

Je me souviendrais toujours de Bong-Bong et de Min-Min comme le couple le plus adorable qu’il m’ait été donné de voir dans une série télévisée. Si l’histoire n’a pas retenu toute mon attention, ce fut un régal de voir ces deux héros si délicieusement charmants résoudre haut-la-main une série de disparations criminelles.

The best hit (aka Hit the top)

Mon gros coup de cœur de l’été. Je suis incapable de résister à Yoon Shi-Yoon et à sa gouaille. Cette série feel-good met en scène un artiste des années 90, génie de la scène musicale, qui se retrouve dans le Séoul d’aujourd’hui, coincé entre son ancien manager et le fils qu’il n’a jamais connu. C’est plein de vie, c’est généreux. Un drama qui ne manquera pas de vous mettre de bonne humeur (et ça, ça n’a pas de prix).

Suspicious partner

Une série judiciaire qui flirte avec le policier, mais sur un ton léger, et qui met en scène un procureur incorruptible et une avocate accusée d’un crime qu’elle n’a pas commis. Leur histoire naissante résistera-t-elle à ce passé qui les hante ? Je conseillerais de visionner ce drama rien que pour admirer le jeune et joli Ji Chang-Uk dans le rôle d’un patriarche aux prises avec une bande d’avocats complètement déjantés. Irrésistible.

Because this is my first life

Un scénario grave et profond qui vous entraîne dans l’intimité d’un couple étrangement assorti, dont les aspirations romantiques sont à l’opposé de ce qui fait la normalité du plus grand nombre. Une histoire aussi tordue que la phrase que je viens d’écrire, réservée aux plus intellos des téléspectateurs. Ou à ceux capables de reconnaître l’amour, le vrai, dans les non-dits et la banalité du quotidien.

Witch’s court

La pire anti-héroïne de l’histoire des dramas coréens, limite garce manipulatrice, qu’on adore détester. Et le plus fidèle, le plus adorable de ses admirateurs, qui tente tant bien que mal de faire de madame une avocate vertueuse au service du bien. Rafraichissant.

Tomorrow with you

Le lent et difficile cheminement du héros pour comprendre que c’est aujourd’hui qu’il faut aimer ses proches, pas hier, ni demain, car nul ne sait de quoi le futur est fait. Un couple en osmose totale, formé par les talentueux Shin Mina et Lee Je-Hun.

While you were sleeping

Avez-vous jamais fait un rêve prémonitoire ? Moi jamais, mais nos deux héros, eux, ne font que ça. Et ils vont passer pas mal de temps à se sauver mutuellement des dangers qui les guettent, elle, la journaliste un peu trop curieuse, lui, le procureur à la recherche de la vérité.

20th century boy and girl

Deux amoureux d’enfance qui se retrouvent après plusieurs années, ou comment un amour sincère peut renaître de ses cendres malgré le temps et… rien, juste le temps en fait. Une jolie histoire un peu naïve qui ne peut pas faire de mal, mais ne vous attendez à rien, car il ne se passe pas vraiment grand-chose !

Hwarang

Un drama de la toute fin 2016, qui trouve donc sa place ici. Un OVNI en ce qui me concerne, qui m’aura fait passé par tous les stades émotionnels. Mais j’ai fini addict, et Park Seo-Jun y est sûrement pour beaucoup. Je ne sais pas pour vous, mais son « Je suis le Roi » résonne encore en moi !

Radiant office

Pour les amateurs de séries « de bureau ». Après avoir échoué des dizaines de fois à leur entretien de recrutement, trois suicidaires finissent par trouver un job dans la même société. Ils tentent de survivre dans la jungle professionnelle, malmenés par un chef implacable qui finira par s’adoucir au contact de la jolie héroïne. Si vous ne détestez pas les personnages caricaturaux, vous devriez aimer cette série plutôt sympathique.

Individualist Ms. Ji-Young

Deux épisodes, cela peut paraître bien court pour une série, mais j’ai aimé cette jolie histoire de deux personnes aux caractères bien différents, mais si complémentaires, qui vont apprendre à s’aimer sans pour autant renier ce qu’ils sont, avec leurs blessures et leurs incertitudes.

Les dramas dont j’aurais carrément pu me passer

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Man to man

L’histoire était chouette, et nous avons eu droit à une belle bromance entre un acteur un peu solitaire, star de cinéma, et son garde-du-corps-qui-est-en-fait-un-agent-très-secret chargé de déjouer un complot politico-financier. Mais les erreurs de casting sont impardonnables : avec un couple principal aussi mal appairé, il était impossible que je reste accrochée.

Chicago typewriter

La sublime prestation de Yu Ah-In n’aura pas réussi à sauver ce récit en deux temps, l’un dans le passé, l’autre dans l’avenir. Malgré un procédé original qui consistait à faire des héros d’aujourd’hui les réincarnations de ceux d’hier, le scénario à fini par me lasser, doucement mais sûrement.

Hospital ship

Ha Ji-Won s’est fourvoyée dans un drama dégoulinant de bons sentiments et d’une profonde niaiserie. Le scénariste a même osé poussé le bouchon plus loin en plaçant un coup de théâtre complètement ridicule dans le dernier épisode… Heureusement que la beauté des îles de la province de Gyeongsangnam-do a quelque peu permis de sauver ce bateau à la dérive…

Introverted Boss

Une série pleine de rebondissements, c’est le cas de le dire. Les quatre premiers épisodes n’ont pas plu aux téléspectateurs, alors c’est simple, les scénaristes ont préféré réécrire l’histoire et aller dans le sens du vent, plutôt que de continuer et de penser à ceux qui aimaient la série pour ce qu’elle était… Ah cette fameuse course à l’audimat… Quelle plaie ! Finalement je me souviendrais de Introverted Boss comme le drama qui m’a ENFIN ouvert les yeux sur l’impitoyable industrie du divertissement en Corée du Sud…

Fight for my way

Si le précédent drama m’a ouvert les yeux, je crois bien que celui-là – et les deux suivants – m’ont définitivement fait passer de l’autre côté de la force. S’il y a bien une chose que je ne supporte pas, ce sont les rôles de personnages féminins hystériques qui dégradent encore un peu plus l’image de la femme, comme si elle n’était pas assez écornée comme cela dans le monde plutôt machiste de nos amis les Coréens. Non, non et non. Trois fois non.

The bride of Habaek

Il se peut que je n’ai pas su apprécier cette série à sa juste valeur, mais comment dire… l’histoire était quand même inconsistante. Elle se voulait épique, avec tout plein de gentils et de méchants, mais avec des affrontements ridicules et des dialogues appauvris, difficile d’atteindre les hauteurs… Les dieux n’auront malheureusement pas réussi à faire décoller ce navet.

Reunited worlds

Reunited Worlds a réussi l’exploit de piquer à The bride of Habaek la palme de la réalisation la plus foireuse qu’il m’ait été donné de voir, et c’était pourtant pas gagné… Un salmigondis de scènes toutes plus incongrues les unes que les autres. Un tel désordre, une telle confusion, que je suis obligée de placer ce drama en toute dernière position dans ma liste. Rien que ça devrait vous mettre la puce à l’oreille ;-).

Et voilà ! C’était un vrai bilan-vérité, vous en conviendrez. Je ne regrette pas cette année, mais j’ai quand même le sentiment d’avoir perdu du temps à regarder des séries très moyennes. Je dis donc adieu aux dramas pour l’instant, et j’espère les retrouver plus tard dans un meilleur état d’esprit. Annyeong ! Au revoir !

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